Au début du XVIe siècle, quand le duc de Montausier voulut faire la cour à la fille de la marquise de Rambouillet, il rassembla les habitués du salon de la rue Saint-Thomas-du-Louvre. De leur collaboration naquit la Guirlande de Julie, calligraphiée sur vélin, où diverses fleurs célèbrent, en vers, les qualités de la jeune fille. Aujourd'hui, l'histoire remplace la botanique, l'amitié, l'amour ; le papier, le vélin ; la prose, les vers et Pierre Ponsot, Julie. Mais la démarche est la même qui, rassemble autour d'un éminent savant, les amis connus au cours d'une carrière aux multiples facettes. Dans sa jeunesse, le monde ouvrier attira Pierre Ponsot. Dans sa maturité, l'Espagne le fascina. Retraité, la Bourgogne et la vie provinciale l'intéressent. La guirlande qu'on lui tresse est à son image : éminemment variée, hautement scientifique, chaudement amicale. Y revivent les thèmes qui l'ont successivement fait chanter.
